05 plantes qui soignent le cancer du sein

Le cancer du sein est l’un des cancers les plus fréquents chez les femmes à travers le monde. Malgré les progrès de la médecine moderne, la recherche de traitements complémentaires ou alternatifs suscite un intérêt croissant. Ce pendant parmi les approches explorées, la phytothérapie — l’usage des plantes médicinales — suscite un engouement particulier. Les chercheurs étudient certaines plantes pour leurs propriétés anticancéreuses, antioxydantes, ainsi que pour leur capacité à atténuer les effets secondaires des traitements conventionnels comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.

Mais qu’en est-il réellement ? Quelles sont ces plantes aux vertus thérapeutiques ? Et peut-on réellement parler de plantes « qui soignent » le cancer du sein ? Cet article fait le point sur les recherches en cours, les plantes prometteuses et leur place dans une approche intégrative du traitement.

Avant de présenter les plantes les plus souvent citées, il est essentiel de rappeler que les plantes ne remplacent pas les traitements médicaux standards. Toutefois, certaines d’entre elles peuvent :

  • Inhiber la prolifération des cellules cancéreuses,
  • Stimuler l’apoptose (mort programmée des cellules tumorales),
  • Réduire l’inflammation,
  • Soutenir le système immunitaire,
  • Atténuer les effets secondaires des traitements.

Ce pendant les recherches en pharmacognosie (étude des substances naturelles à usage médicinal) ont permis d’identifier des composés bioactifs d’origine végétale à fort potentiel thérapeutique, souvent utilisés comme base pour le développement de médicaments anticancéreux.

De nombreux experts considèrent le curcuma comme l’un des plus connus pour ses vertus médicinales.. Sa substance active, la curcumine, possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et anticancéreuses documentées.

  • Mode d’action : inhibition de la croissance des cellules cancéreuses, induction de l’apoptose, réduction de l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins alimentant la tumeur).
  • Limite : la biodisponibilité de la curcumine est faible, mais des formulations améliorées (avec pipérine, liposomes, etc.) permettent une meilleure absorption.

Également appelée corossolier, cette plante tropicale est riche en acétogénines, des composés naturels aux propriétés cytotoxiques contre certaines lignées de cellules cancéreuses.

  • Mode d’action : inhibition de la production d’ATP dans les cellules cancéreuses, ce qui freine leur prolifération.
  • Controverse : certaines études in vitro sont prometteuses, mais il manque des essais cliniques solides. Certains chercheurs ont évoqué de potentiels effets neurotoxiques.

Le thé vert contient des catéchines, notamment l’EGCG (épigallocatéchine gallate), reconnu pour ses effets anticancéreux.

  • Effets observés : réduction de la croissance tumorale, action antiangiogénique, prévention de la récidive.
  • Certaines études ont montré une corrélation entre la consommation régulière de thé vert et un risque plus faible de récidive du cancer du sein, en particulier chez les femmes ménopausées.

Les professionnels de santé utilisent le gingembre pour soulager les nausées induites par la chimiothérapie, et les chercheurs lui attribuent également des propriétés anticancéreuses grâce à des composés comme le gingérol et le shogaol.

  • Propriétés : antioxydant, anti-inflammatoire, inducteur d’apoptose.
  • Les personnes peuvent l’intégrer à leur alimentation ou l’utiliser sous forme de tisanes ou de compléments.

Les chercheurs fournissent les effets antitumoraux de l’ail, riches en composés soufrés comme l’allicine et l’ajoène.

  • Effets : réduction du stress oxydatif, stimulation du système immunitaire, inhibition de l’angiogenèse.
  • Des études associent la consommation régulière d’ail à une réduction du risque de plusieurs types de cancers, dont celui du sein..

Le trèfle rouge contient des phytoestrogènes (isoflavones) qui modulent l’activité hormonale.

  • Prudence : ces composés agissent comme des œstrogènes faibles. Les professionnels de santé doivent strictement encadrer l’usage de ces plantes chez certaines femmes ayant un cancer du sein hormonodépendant.

Les praticiens en oncologie intégrative utilisent également certains champignons médicinaux, bien qu’il ne s’agisse pas de plantes à proprement parler

  • Renforce le système immunitaire, améliore la qualité de vie des patients en chimiothérapie, et pourrait ralentir la croissance tumorale.
  • Contiennent des bêta-glucanes qui stimulent l’immunité et soutiennent l’organisme durant les traitements lourds.
  • Interactions médicamenteuses : certaines plantes peuvent interférer avec la chimiothérapie ou l’hormonothérapie (ex : millepertuis, ginseng, trèfle rouge).
  • Effets secondaires : hépatotoxicité, troubles digestifs, toxicité nerveuse.
  • Variabilité des extraits : toutes les préparations ne se valent pas en termes de concentration et de pureté.

Il est donc essentiel de consulter un professionnel de santé (oncologue, phytothérapeute, naturopathe qualifié) avant d’introduire des plantes dans un protocole de traitement.

Aujourd’hui, de plus en plus d’hôpitaux et centres de soins s’ouvrent à une médecine intégrative, alliant traitements conventionnels et médecines complémentaires. Dans ce cadre, les plantes trouvent leur place comme soutien thérapeutique, et non comme substitut.

Elles peuvent :

  • Aider à mieux tolérer les traitements,
  • Améliorer le sommeil, l’énergie, la digestion,
  • Réduire l’anxiété et la dépression,
  • Favoriser la récupération post-traitement.

Les plantes médicinales offrent un immense potentiel pour accompagner la lutte contre le cancer du sein. Certaines, comme le curcuma, le thé vert ou l’ail, montrent des effets prometteurs validés par la science. Toutefois, elles ne sont pas des remèdes miracles, mais des alliées dans une stratégie globale de soin. La clé réside dans une intégration judicieuse, personnalisée et encadrée, où la nature vient en renfort de la médecine moderne, pour soutenir les patientes dans leur chemin vers la guérison.

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